The Barrow Boy

Hum, bien étrange concert que celui des Concretes à Paris. Faute à une mauvaise promo certainement, et un choix de salle assez étrange (Les Etoiles, un bar salsa) le public fut réduit à une cinquantaine de personnes, alors que le groupe en aurait mérité bien plus. Enfin, nous voilà donc dans le dixième devant cette salle qui semblait tenue par un mafieux haut de 1m50 avec chapeau large qui machouillait un cigare a côté de ses gorilles. En entrant je découvre des tables disposées dans toutes la pièce, égayées d'une bougie ainsi que d'une assiette de pop-corn (qui s'avéront rassis). Je rentre donc avec une petite dizaine de personnes et vais m'asseoir. Peu de temps après monte sur scène la chanteuse d'Electrelane, qui nous présente son possible futur prolet solo, seule derrière son piano. Les chansons sont hésitantes, le piano et la voix parfois un peu tremblante, mais le tout reste de bonne facture, plutôt assez brut et basique, mais intéressant. Elle clôturera par une reprise très réussie de John Cale. Un quart d'heure passe à peine que les Concretes montent sur scène. Je me retourne d'un oeil inquiet mais constate toujours le faible effectif du public. Cela n'empêche pas la batteuse de lancer un rythme dès son arrivée sur scène pour laisser commencer tout le groupe sur le titre Fiction du dernier album. Guitare, cuivres, clavier, puis la timide chanteuse dans ses habits de poupée arrive sur scène, pour joindre sa douce voix boudeuse. L'enchaînement est ensuite direct sur You Can't Hurry Love, hymne du premier album, qui malheureusement souffrira d'un mauvais réglage de volume au niveau de la voix. Les titres pop du groupe suédois s'enchaînera ensuite sans fausse note, notons les nouveaux et excellents Change In The Weather, On The Radio (futur single) et Chosen One et anciens New Friends, Chico, Ooh Lala. Le groupe s'accomodera donc de cette salle si particulière, malgré quelques défauts d'éclairages. Le concert éccopera même d'un rappel avec pour fin l'excellent Warm Night et sa mélodie valseuse. J'ai pu rencontré différents membres du groupe ensuite qui furent vraiment sympathiques, et j'ai même eu le privilège d'accompagner la chanteuse Victoria et son copain Olaf, ainsi que Verity, la chanteuse de la première partie pour aller manger dans un restau éthiopien, puis on a filé au Truskel. Photo souvenir, malgré cette vieille gueule que je tire...